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À Nantes, le Parlement en soutien au personnel hospitalier !

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Alors que nous traversons une crise sanitaire inédite, une délégation du Parlement de campagne de l’union populaire composée de sa Présidente, Aurélie Trouvé, de Thomas Portes et de Christophe Prudhomme, accompagnés de parlementaires de la France Insoumise et d’élu-e-s locaux, a souhaité rencontrer le personnel du CHU de Nantes. `

En effet, depuis des mois les salariés sont mobilisés contre le projet du futur CHU de Nantes, symbole du nouveau modèle hospitalier français où les questions de rentabilité financière passent avant la santé.

Si la crise sanitaire a accentué le niveau de tensions au CHU de Nantes, cela fait des années que les soignants sont en souffrance et qu’ils alertent sur l’urgence d’obtenir plus de moyens financiers et humains.  Sur la seule année 2019, on comptabilise, au sein du CHU, 244 251 jours d’arrêts de travail en 2019, soit plus d’un mois par agent. C’est deux fois plus qu’il y a dix ans. Les urgences, quant à elles, ont battu un record au mois de juin 2021 avec un temps d’attente moyen de 8h aux urgences. `

Devant une telle situation, les personnels soignants n’ont eu de cesse de se mobiliser au travers de grèves de plus en plus suivies (+ 220% d’augmentation des heures de grève en 3 ans et + 266% d’augmentation des heures de grève en 2 ans). La CGT, syndicat majoritaire, estime de son côté que pour pourvoir à un environnement de travail de qualité, il faudrait 1 400 postes supplémentaires au CHU de Nantes.

Des chiffres à rebours des orientations prévues dans le projet du nouveau CHU qui comptait initialement 231 suppressions de lits et 400 postes (ETP) en moins.  Face à la mobilisation des salariés, il n’y aurait finalement que 65 suppressions de lits, et aucune précision sur les postes supprimés ou maintenus.

Au cours de l’échange avec les salariés, nous avons une fois de plus mesuré  le courage du personnel soignant, en première ligne depuis plus d’un an, qui continue de faire un travail formidable alors que les moyens humains et financiers manquent cruellement.

Nous avons réaffirmé notre soutien à leur mobilisation et demandé l’abandon de ce grand projet inutile, décidé sans aucune concertation au mépris des besoins de santé de la population.

Dès avril 2022, en élisant Jean-Luc Mélenchon à la présidence de la République, nous avons les moyens de mettre un coup d’arrêt à ces politiques d’austérité qui marchandisent la santé.

Avec le programme de l’Avenir en commun, nous supprimerons la tarification à l’acte, nous rouvrirons des hôpitaux de proximité, et nous lancerons un grand plan Marshall pour l’hôpital public.