Tribune – Femmes des quartiers populaires, femmes debout

Les femmes des quartiers populaires, s’engagent auprès de Jean Luc Mélenchon.

Nous, Filles, Sœurs, Mères, tout simplement femmes des quartiers populaires sommes systématiquement assignées à la place de femmes opprimées aliénées. Les femmes jouent un rôle important dans les quartiers populaires, souvent engagées dans le tissu associatif, auprès des enfants dans l’éducation, garante du lien social dans les maisons de quartiers.

Elles conjuguent vie de famille, activité professionnelle et engagement social. 

Elles exercent des métiers essentiels et sont sous payées, précarisées, dévalorisées. Leur sort a été mis en lumière par la pandémie, agentes de propreté, assistantes maternelles, caissières, aides-soignantes toutes ces femmes ont été particulièrement exposées à la maladie et à la mort.

On reconnaissait leur importance pour faire vivre au quotidien la société toute entière !

Dans des logements insalubres ou encore trop petits elles se constituent en collectifs pour faire respecter leurs droits.

Aujourd’hui, pas facile d’être une femme dans un quartier populaire notamment pour trouver un travail ou une stabilité. S’imposer malgré les stéréotypes. La proportion de travailleuses pauvres est passée de 5,6 % en 2006 à 7,3 % en 2017, et elles viennent souvent des quartiers populaires et subissent le plus la destruction du droit du travail.

Elles sont engagées dans l’éducation de leurs enfants, de la crèche à l’université. Derrière les collectifs des parents d’élèves, ce sont des femmes, presque exclusivement, qui sont présentes. Les femmes ont été invisibilisées pendant longtemps mais elles sont pourtant bel et bien là , debout, dignes , dans les quartiers populaires. Ce qui veut surtout dire que, loin d’être démissionnaires, les femmes des quartiers populaires veillent.

Si le travail implicite de socialisation des associations locales consiste à soutenir les femmes face à leurs tracas du quotidien, les femmes des quartiers populaires ont conquis une place de pouvoir important au sein de leur famille, du quartier et de la société.

Aujourd’hui le mépris, l’arrogance, la condescendance d’une partie de la classe politique et des dominants  se réinvitent dans le débat public ; les discours stigmatisants et discriminatoires à l’égard d’un grand nombre d’entre elles notamment musulmanes réelles ou supposées dominent !

Le candidat Jean Luc Mélenchon a condamné hier, le condamne aujourd’hui et le condamnera demain au nom de l’égalité et des principes fondamentaux constitutionnels !

Nous voulons l’égalité.  Avec le programme l’Avenir en commun il ne sera plus question de stigmatiser les femmes, les jeunes femmes que certains et certaines aimeraient exclure de la société, exclure de l’espace public.

Ces femmes fortes de leurs histoires, fortes de leurs quotidiens, fortes de leurs implications
dans la cité, la cité au sens large du terme participent à ce que notre société ne craque pas. 

Par leurs combats, elles permettent aux jeunes filles et garçons des quartiers populaires
victimes de discriminations et d’inégalités structurelles de garder leur dignité.

Elles permettent à ces jeunes femmes et hommes des quartiers populaires de
faire des études de trouver un emploi malgré toutes les humiliations et injustices subies !

Elles se battent au quotidien dans des associations ou des collectifs afin que leurs droits et ceux de leurs enfants, leurs parents, leurs frères si souvent bafoués soient Respectés !

Les femmes des quartiers populaires sont en première ligne contre les violences policières, les logements insalubres, la suppression massive des services publiques, les problèmes liés à l’éducation, l’accès difficiles aux droits, voilà ce que vivent et contre quoi ces femmes se battent au quotidien !

Ces conditions de vie délétères n’ont que trop duré !

Le combat pour l’égalité des droits des femmes est avant tout un combat social !

Nous, femmes des quartiers populaires, appelons à voter Jean-Luc Mélenchon